Vous avez été victime d'un incendie?

Dommages dus à la suie et à la fumée

La fumée se dépose sous forme de suie. Elle est composée de carburant qui n’a pas complètement brûlé.

L’analyse des fumées et des suies varie en fonction de la nature des matériaux qui ont pris feu. Celle-ci révèle de nombreux composants qui attaquent les surfaces du bâtiment et son contenu et qui génèrent des odeurs résiduelles très tenaces (surtout si l’humidité relative était élevée pendant la combustion).

Par exemple, le PVC dégage de l’acide chloridrique, le polystyrène dégage de l’acide bromhydrique, le téflon dégage de l’acide fluorhydrique, la poudre d’extincteur dégage de l’anhydride carbonique et le caoutchouc dégage de l’acide sulfurique

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CHOCS THERMIQUES

En cas d’incendie, la montée rapide de la température peut affecter différents matériaux de manière distincte. Matériaux à haute température de fusion résistent mieux à cette chaleur intense, tandis que d’autres peuvent être sérieusement endommagés, brûlés, fondus ou déformés. Par exemple, les objets en cristal, très sensibles aux chocs thermiques, peuvent éclater lors de leur manipulation après une exposition à une chaleur intense. Cette élévation drastique de température perturbe leur structure moléculaire, augmentant ainsi le risque de rupture ultérieure.

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Dommages dus à l’eau

Lors d’un incendie, les ravages du feu ne constituent pas le seul facteur préoccupant. Les dommages secondaires provoqués par l’eau, qu’elle provienne des sprinklers du bâtiment ou soit utilisée par les pompiers pour éteindre les flammes, peuvent entraîner une détérioration structurelle supplémentaire et des pertes d’équipement, tout comme la fumée et la suie. Lors de la restauration suite à un sinistre lié à l’eau, il est conseillé de cibler en priorité les zones les plus affectées, car, tout comme les dommages causés par la fumée, les conséquences d’un dégât d’eau s’aggravent à chaque heure qui passe sans intervention appropriée.

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Dégâts dus à la corrosion

Les gaz provenant de l’incendie peuvent contenir une quantité significative d’ions chlore qui, combinés avec l’eau des pompiers et l’humidité ambiante, provoquent de la corrosion.
En atelier et en usine, la corrosion peut être une véritable menace pour l’outil de production et le stock.

Ce phénomène peut être très rapide et spectaculaire au-delà de 30% d’humidité relative.
En outre, il ne faut pas se fier aux apparences. Il peut y avoir très peu de suies et un taux très élevé d’acidité.

Il est donc impératif d’agir rapidement : premièrement, procéder à des mesures des taux de chlorure et d’humidité relative et ensuite, mettre en œuvre des techniques de stop corrosion. Lorsque la corrosion est de couleur jaune, le support est encore sauvable. En revanche, si elle est de couleur rouge, il est déjà trop tard.

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